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Torre Pellice

Ma valise est prête (quoique momentanément encombrée). Et au moment de quitter Rome et l'appartement de mes amis Ilaria et Sergio, les valeureux éditeurs de Derive Approdi, je revois quelques-unes des étapes de mon tour de promotion de La Rivoluzione delle Api. Vous dirai-je Rome et la magnifique conférence rédigée comme un véritable article de critique littéraire par le Maestro Camilleri en personne; Milan, l'émission enregistrée avec Luca Crovi pour "Tutti i colori del giallo" et le banquet chez les Calabrais de Milan sous la supervision de mon ami Gioacchino Criaco? Ou Bologne, la présentation encadrée par Valerio Evangelisti et Carlo Lucarelli avec dans la salle Roberto-Wu Ming1, Grazia Verasani et Loriano Macchiavelli le patriarche pétillant du polar à la bolognaise? Ou la rencontre des compagni  de Militant? Difficile de communiquer, derrière le name-dropping le plaisir de retrouver ces gens qui sont plus pour moi que des confrères, le con étant vraiment de trop.
Alors, spéciale dédicace à la rencontre de Torre Pellice, capitale de l'église vaudoise, (une vieille dissidence chrétienne plus ancienne que celle du pisse-froid Luther), région où se déroule mon roman, où les rencontres dans la librairie des frères Gnone réunissent cent personnes comme un rien, où l'on parle italien, français, occitan, piémontais et où l'on sait si magnifiquement tirer d'une catastrophe universelle un enseignement concret: ce passage (voir ci-dessous) de la tragédie de la déportation à la condamnation du barbelé en général me semble un trait de génie qui ne pouvait venir que dans des têtes hérétiques et montagnardes.


 La vue depuis les montagnes est magnifique, mais il y avait de la brume…

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